dimanche 1 novembre 2009

Les patates aux journées du patrimoine

Si les journées du patrimoine connaissent toujours un grand succès en France, la notion de patrimoine s'élargit de plus en plus: d'une conception uniquement centrée sur le patrimoine bâti de premier ordre comme les chateaux, églises .., le patrimoine concerne désormais tout ce qui touche à l'héritage de nos pères - tel est bien le sens de patrimoine-. Ainsi donc, les patates avec l'évolution de leurs variéts en font incontestablement partie.
Le dimanche 20 septembre, au village de Lorière, la journée patrimoine était centrée sur l'exposition d'une trentaine de variétés de pommes de terre et des activités liées au four à pain: deux domaines lié au terroir, à l'authentique, d'où le grand succès de cette journée si l'on en juge par le nombre important de visiteurs venus souvent en famille.

De nombreux membres de l'association sont venus assurer le relais non seulement pour l'exposition mais aussi pour tenir le stand où les enfants étaient invités à laisser aller leur imagination créatrice dans l'art.





Quant au four à bois, chauffé et alimenté par Jean-Claude, notre Président, il a permis de cuire d'excellents produits ( bien appréciés par tous), comme des broyés poitevins, des grimolles à l'ancienne sur feuille de choux, et bein entendu , du pain croustillant . La pâte provenait à la fois de la boulangerie de Lavoux et de Philippe Plat, nous les remercions.

Cette année, grande innovation et progrès, nous disposions d'un expert en cuisson de pain au four, un grand merci à Jean Pierre ( sur la photo ci-contre, vous pouvez le voir en pleine action) qui a grandement oeuvrer pour la réussite de cette journée, en confectionnant les broyés ( dont il est un grand spécialiste depuis tant d'années qu'il en fait!) et en assurant avec une grande maîtrise de l'art, la cuisson de magnifiques petits pains ronds et fantisie, tellement croquants, que tous ont été rapidement écoulés. Un grand merci à Jean-Pierre.










Concentrée sur une seule jounée et non les deux comme l'an passé, car il faut prendre en compte la difficulté pour alimenter le four à bois, cette journée à Lorière fut, d'un avis unanime , une réussite.




Un repas convivial, le midi, à réuni les différents acteurs dont un ensemble musical de 3 personnes, qui a animé le site toute la journée. Merci également à ces musiciens.

mardi 8 septembre 2009

Blinis aux pommes de terre et au basilic


Une recette originale pour accompagner par exemple du saumon fumé.


Ingrédients:
pour 18 blinis (environ 8 cm de diamètre)
• 300 g de pommes de terre blanches ou violettes pour la couleur

• 1 yaourt nature (125 g)
• 3 œufs
• 100 g de lait demi-écrémé
• 50 g de parmesan
• 100 g de farine
• 1/2 sachet de levure
• 1 pincée de sucre
• 3 gousses d'ail
• 15 feuilles de basilic
• 2 cuillères à soupe d'huile d'olive .


Préparation:
Préparer le pesto : Mixer ensemble les feuilles de basilic (lavées et séchées), les gousses d'ail (pelées et dégermées), avec l'huile d'olive. Faire cuire à l'eau salée les pommes de terre pelées et coupées en morceaux, pendant environ 15 minutes. Lorsqu'elles sont cuites, les égoutter et les mettre encore chaudes dans un saladier avec le pesto , écraser.
Ajouter les autres ingrédients : les œufs battus, le yaourt, la farine et la levure, le lait, le parmesan, une pincée de sucre.
Bien mélanger au fouet. Couvrir et laisser reposer 30 minutes.
Faire chauffer une poêle anti-adhésive, et y déposer des petites quantités de pâte.
Faire cuire 1 à 2 minutes sur chaque face.
Cette recette provient du site http://ptitchef.com/

samedi 5 septembre 2009

Du neuf du côté de la papa nativa


Comme beaucoup d'autres plantes nourricières ( tomates, maïs..) la pomme de terre nous vient d'Amérique du sud. Par contre, si les nôtres sont lisses et belles, issues d'obtentions industrielles assez récentes pour la plupart, les espèces primitives ( la papa nativa) sont beaucoup moins belles d'aspect à nos yeux: de ce fait, elles ne se commercialisent pratiquement plus sous l'effet d'une société de consommation qui se mondialise et qui uniformise les gôuts ( souvent sans gôut!).
[ces pommes de terre ne peuvent se planter chez nous, elles ne poussent qu'à partir d'une altitude de 3000 m minimum].

Seuls, les paysans des Andes, accrochés à leurs champs pentus, entre 3600 et 4200 m., continuent vaille que vaille à les cultiver et à les consommer, conscients aussi de préserver un précieux patrimoine culturel de l'humanité, un héritage plus que millénaire.

Il était d'un juste retour, qu'une ONG d'origine européenne ( AVSF : Agranômes et Vétérinaires Sans Frontières), vienne les aider à valoriser leurs produits précieusement conservé de génération en génération.

La papa nativa du Pérou va peut être ainsi trouver une nouvelle vie avec l'idée de lancer sur le marché des chips de couleur - bleu, violet, rougeâtre..-, aux couleurs de leurs inombrables espèces ( près de 400).

Ces chips doivent faire bientôt leur apparition sur le marché européen, commercialisées par la société Ethiquable, entreprise spécialisée dans le soutien au marché équitable. Le nom des espèces sélectionnées a pour nous les saveurs de l'exotisme : Cacho de Toro, Putis, Pajaitika, Huayromacho..

Que le premier qui découvrira la papa nativa en chips les teste et nous le fasse savoir.

C'est une ingénieuse façon de sauver ce précieux patrimoine génétique et culturel de la papa nativa.
Pour en savoir plus aller sur le site suivant:
htttp://viventura.fr/blog/perou/papa-nativ

dimanche 2 août 2009

Une récolte 2009 exceptionnelle!

Un terrain bien préparé et fumé, de bonnes conditions climatiques, notamment de l'eau au bon moment, ont réuni les conditions d'une très
bonne récolte.

Cette année l'association s'est dotée d'une nouvelle arracheuse de pommes de terre. Abandonnée depuis fort longtemps dans des broussailles, découverte par Robert, expert en randonnées, gracieusement donnée à l'association par son propriétaire, Philippe Rocher, et superbement et amicalement réparée par Jean Claude Hay, réparateur de matériel agricole de Saint Georges.


Cette machine est d'origine polonaise, comme l'indique son inscription "Gebrüder Lesser, Posen". Elle est un bon témoin de cette époque où l'agriculture peut se développer grâce à cette phase de mécanisation, suivie plus tard, par la motorisation.
Deux indices au moins, militent pour son ancienneté :

- elle a été fabriquée à Posen , à savoir, le nom en allemand de la ville polonaise de Poznan . Cette partie de la Pologne fut allemande entre 1793 et 1920. Donc, notre machine date d'avant la guerre 14-18.

- elle ressemble aux machines d'autres marques fabriquées à la fin du XIX e siècle, où juste au moment de la guerre 14, comme le montrent les deux exemples suivants.( photos à venir)


L'arracheuse, prévue pour une traction animale ( les modèles semblables, tractés par deux chevaux, étaient donnés pour un rendement de 3 ares à l'heure, et nécéssitaient une dizaine de personnes pour ramasser la récolte derrière la machine), a été adaptée au tracteur. Les deux roues métalliques qui portent la machine communiquent un mouvement de rotation à un axe horizontal muni de bras terminés par de petites fourches. Ces dernières projettent latérallement les tubercules et la terre, le travail est préparé par un soc métallique qui, en passant en-dessous des tubercules, désagrège le billon et facilite la projection des pommes de terre.







La plupart des membres de l'association étaient présents pour assurer la récolte. le temps était chaud et sec, un temps idéal ( mais qui nécéssitait des pauses boissons). La part de chacun était délimitée en comptant un nombre de pieds précis. A la pesée des semences, nous avons compté le nombre de tubercules pour un kg, ce qui permis donc, lors de la récolte de répartir équitablement. Sur chaque récolte d'un kg de semences, la part de 3 semences en moyenne a été conservée pour l'association.




Les récoltes ont été vraiment abondantes, les tubercules obtenus sont souvent énormes, certains arrivent au kg. Admirer par exemple la récolte de Jean Claude : les pommes de terre roses en premier plan sont des stemsters ( une obtention d'origine anglaise récente, de 1986, demi-tardive, à la chair jaune pâle, pour toutes utilisations ).







Chacun va devoir stocker dans de bonnes conditions, de grosses quantités, il va falloir trouver de nouvelles recettes de cuisines pour varier les menus dans l'année à venir .
Le dur labeur de la récolte s'est achevé par un grand repas où, bien entendu, les patates étaient à l'honneur. Un grand merci à Monique et Jean-Claude qui reçoivent tout le groupe à cette occasion.

samedi 4 juillet 2009

Sus aux doryphores!










Cette année, tout le monde en a! C'est l'occasion de nous pencher de plus près sur cette "petite bête à patate" ou "bibitte à patate" comme disent nos cousins québecois ( une bibitte est un insecte, volant ou non).




Cet inscete, membre des coléoptères adore toutes les plantes de la famille des solanacées : non seulement la pomme de terre, mais aussi les tomates, les aubergines, même les solanacées sauvages comme le datura ou la morelle noire. Son nom latin, le leptinotarsa decemlineata lui vient de sa caratéristique visuelle première, les 10 rayures jaunes et les dix rayures noires de ses élytres. Il est magnifique certes, mais vorace.




Le doryphore nous vient des Etats Unis, quel beau cadeau, n'est-ce pas ? Originaire du piemont des Montagnes Rocheuses où il se nourrissait d'une plante sauvage ( de la famille des solanacées bien sûr), il se mit à proliférer lorsque les Américains , dans la deuxième moitié du XIX e siècle, développèrent la culture de la pomme de terre. Fin XIX e siècle, les premières arrivées de doryphores en Europe, Angleterre et Allemagne, furent vite enrayées, mais par contre, le constat d'un foyer important dans la région bordelaise en 1922 fut le bon. Arrivé par le port de Bordeaux, les doryphores désormais allaient gagner rapidement tout le pays et les pays voisins ( Espagne en 1935, Italie en 1941..). depuis, on se demande tous les ans, comment lutter contre ce fléau.




Les doryphores sortent de terre au printemps lorsque celle-ci se réchauffe suffisamment, ils s'accouplent, et dans son été la femelle peut pondre jusqu'à 2500 oeufs, par petits paquets de 30-40, à l'envers des feuilles afin de les protéger. De ces oeufs jaunes orangés, naissent au bout de 10 jours des larves. Ces dernières, de couleurs orangées , de plus en plus foncées, après 15 jours et 3 mues successives, ayant dévoré des quantités de feuilles, rentrent dans le sol où elles deviennent nymphes ( couleur rosé pâle). Au bout d'1 à 2 semaines, la nymphe devient l'insecte achevé ( parfait, imago).
Le doryphore adulte reste un peu dans le sol, le temps de durcir ses ailes et ses élytres, puis il sort de terre pour se précipiter sur nos plants de pommes de terre. Le cycle complet est rapide, entre l'oeuf et l'insecte, il faut compter, selon la météo, entre 1 mois et 1 mois et demi. Plusieurs générations cohabitent tout l'été, c'est la raison pour laquelle, une surveillance fréquente est nécéssaire au jardin. L'adulte, lui, vit de 1 à 2 ans. En fin de saison, il s'enterre assez profondémment, jusqu'à 40 cm pour y passer l'hiver au chaud.




Pour un croquis du cycle de vie d'un doryphore, consulter le site http://www.plantdepommedeterre.org/pages/maladies/insed.htm



Fin juin, la classe de Cm2 de Lavoux, avec son professeur des Ecoles, Jacky Mathé - à la veille de son départ en retraite- sont venus ramasser les doryphores à l'occasion de l'arrachage, pour eux, du premier rang de la récolte annuelle. Nous les en remercions.

mercredi 17 juin 2009

Binage et buttage

















Les opérations de sarclage ont pour but non seulement d'éliminer les herbes qui sont autant de plantes concurrentes pour nos plants de pommes de terre, mais aussi d'aérer le sol . Etant concurrentes pour la nourriture, ces herbes sont un peu rapidement étiquetées "mauvaises herbes".
Nos moyens sont simples, classiques et sains : piardes, et "huile de coude". Admirons l'équipe 2009 des sarcleurs, et remercions les, car ils opérent pour l'ensemble des membres de l'association. Rappelons tout de même que ces travaux sont ouverts à tous!
Une partie du champ a été sarclé avec une sarcleuse mécanique tirée par le tracteur.
Nous n'employons pas d'herbicide comme dans les plantations industrielles. Noter à ce propos, des réflexions et des essais pour limiter l'usage néfaste de ces herbicides en grandes quantités. Nos cousins québecois tentent une expérience d'application d'herbicide en bandes, combinée au sarclage et buttage, pour lutter efficacement contre les mauvaises herbes et réduire de 60% la quantité de produit utilisé. Voir le site http://agrireseau.qc.ca/pdt/documents/PDT-herb-bandes-VF
L'opération de buttage se pratique lorsque les jeunes pousses atteignent environ 15 cm de haut. Il s'agit de remonter la terre ( ici mécaniquement sur la photo) autour des pieds. Cette opération de buttage vise au moins 3 objectifs:
- elle favorise l'écoulement de l'eau de pluie en cas de fortes averses
- elle stimule la formation des tubercules
- elle évite le verdissement toxique des pommes de terre.


jeudi 28 mai 2009

Plantation du printemps 2009

Ce jeudi 9 avril 2009, le temps était enfin beau, la lune, aux dires des anciens, était bonne, les semences de patates pointaient leurs germes, manifestant ainsi leur ardent désir d'être enfouies, le champ était de longue date préparé et fumé, les membres actifs de l'association sur le pied de guerre, les enfants du CM2 de Lavoux, disponibles pour l'après-midi...bref, toutes les conditions étaient réunies pour lancer de manière éfficace la saison de plantation 2009. C'était certes un peu tôt, il y a toujours le risque de gel avec la lune rousse qui n'était pas encore passée, mais le pari a été réussi.
Sous l'oeil vigilant de notre Président, qui d'un geste auguste lance l'opération, et avec les conseils avisés de notre cher Doyen, les choses sérieuses pouvaient commencer. La planteuse ( authentique, comme on peut le voir sur la photo), doit être minutieusement réglée selon le terrain, le conducteur du tracteur doit aller le plus droit possible sans se laisser distraire. Les deux planteurs, l'oeil rivé sur le sillon ouvert par la machine, doivent poser délicatement, à intervalle régulier , les précieux tubercules.

52 rangs, de plus de 70 mètres de longs, ont été plantés à la machine pour l'association, seuls, quelques puristes, ont tenu à faire le travail à la main.

5 variétés ont été mises : Bintje, Monalisa, Charlotte, Rosabelle, et Stemster.

De plus, une vingtaine de rangs, mis à la main, ont été consacrés à de petites quantités de variétés diverses. En effet, l'un des objectifs de l'association est également, de se constituer, d'année en année, une belle collection représentative de la grande diversité de ce patrimoine.


Cette année, nous avons souhaité faire participer les enfants du regroupement scolaire, ce sont les grands du CM2 qui sont venus à pied par les chemins de traverse, depuis leur école de Lavoux, accompagnés de leur maître Jacky Mathe. Cette activité pédagogique est l'une des propositions de notre association. Savoir comment on plante des pommes de terre n'est plus une évidence comme autrefois, tant une bonne partie de notre population rurale a en fait un mode de vie urbain.
Chacun raconte, à sa façon, comment il a vécu l'expérience

Lucien CM2
Nous sommes arrivés à un petit champ labouré.
Mais avant de commencer à planter les patates, M. Rocher nous parle des différentes sortes de patates.
Il y a : la Charlotte, la Rosabelle, la Ratte, la Bintje.
J'ai planté des Rosabelles ensuite on a bu du Coca, de l'Orangina...
Et on est rentrés à l'école.
Johan CM2
Jeudi 9 avril nous sommes allés planter des pommes de terre avec Jacky Surreau, c'étaient des rosabelles.
On a fait 2 km de l'école à Liniers.
Ils étaient très sympas et j'ai passé une super bonne journée.

Céline CM2
Le jeudi 9 avril, nous avons planté des pommes de terre.
D'abord on avait fait des groupes, on était 5 et il y avait : Camille G., Erwan, Sandro, Stanislas et moi (Céline).
Et après on a planté des Rosabelles.
Et à la fin, Josette nous a donné à boire et il y avait : du coca, de la limonade et de l'eau.
Elle nous a donné des gâteaux (du broyé).

Kyliane CM2
On est allés planter des patates et on a marché 30 minutes de l'école.
On a planté de la Charlotte.
J'étais avec Camille, Charlotte, Marion, Lise-Marie et Eurydice et Josette comme adulte.
On a planté une rangée.
On a bu et mangé des gâteaux, ils étaient bons.
On a récupéré des patates très jolies.
Josette nous a arrosés avec de l'eau, ça a fait du bien car il faisait chaud.
Au retour on a fait encore 3 km et ça a fait 6 km en tout.

Stanislas CM2
Je suis allé planter des patates et j'ai planté de la rosabelle.
Dans mon groupe, il y avait moi Stanislas, Céline, Camille, Erwan.
On a fait des trous à la binette pour mettre les patates et après on a bu du coca, de l'eau et de l'orangina.
Puis on est rentrés à l'école.

Antoine V. CM2
Le jour où on a planté des patates, c'était très bien.
On a marché à peu près une demi-heure et après on est arrivés devant un champ immense.
Heureusement, on n'a pas planté tout car j'avais déjà mal au dos après...
En plus, les gens étaient très sympas (Monsieur Mathé est toujours sympa de toute façon).
On a planté des patates et on est rentrés à l'école.




Camille G. CM2
Le jeudi 9 avril, on est allés planter des pommes de terre.
C'était très bien, il y avait des Charlottes, des Rosabelles, des Rattes et des Bintje.
Mon groupe était composé de Céline, Stanislas, Erwan et Sandro.

Léo CM2
Jeudi 9 avril, nous avons planté des pommes de terre à Liniers.
Il y avait plusieurs sortes de pommes de terre : la charlotte, la rosabelle, la ratte et la bintje.
On est partis de l'école à pied.
Il y avait 2 km à faire pour aller à Liniers et on a mis 30 minutes.
On a pris les chemins de Lavoux et de Liniers.

Jocelyn CM2
D'abord on a fait des groupes.
Moi j'étais avec Léo, Lucien, Clément et Marc.
Chacun son tour on faisait un trou dans la terre et ensuite on mettait la patate dans le trou avec le germe en haut.
Il y avait plusieurs espèces de patates, nous on a planté des bintje.

Charlotte CM2
Je suis allée planter des patates le jeudi 9 avril avec l'école.
On a fait plusieurs groupes, moi j'étais avec Camille, Marion, Eurydice, Lise-Marie et Kyliane.
On a planté des charlottes avec Josette.
On a marché 1 heure aller-retour pour y aller.

Nicolas CM2
Bonjour je m'appelle Nicolas.
On a marché de l'école à Liniers pour planter des patates (rosabelles) avec l'école.
On a marché environ 30 min pour 1,5 km aller et retour ça fait 1 h pour 3 km.
Mais j'ai ramené de la ratte, bintje, rosabelle, charlotte chez moi.

Arnaud CM2
Jeudi 9 avril nous sommes allés planter des patates dans le groupe de Jacky Surreau avec Antoine, Rémy, Jonathan, Johan, Théo.
On a planté des patates : de la rosabelle.
On faisait des trous et il fallait mettre le germe de la patate en l'air et on le faisait chacun notre tour et pour faire les trous c'était pareil.

Clément CM2
Le jeudi 9 avril, nous sommes allés planter des patates avec toute la classe.
Nous avions formé des groupes de cinq.
Nous nous sommes bien amusés et avons travaillé.
A la fin, nous avons bu car nous avions eu chaud.

Alban CM2
Bonjour je m'appelle Alban.
Je vais vous parler de toutes les patates que l'on a vues à Liniers : Charlotte, Rosabelle, Ratte, Bintje et la Violette.
On était 6 personnes : Sandro, Nicolas, Erwan, Camille G., Céline et moi.

Jonathan CM2
On est sortis de lavoux, on a marché 30 minutes jusqu'à Liniers.
Quand on est arrivés c'était un grand potager.
On a fait des groupes de 5.
Chaque groupe a planté des pommes de terre différentes : la charlotte, la rosabelle, etc.
Quand on a eu finit, on est repartis vers l'école.

Antoine B. CM2
On est partis au champ de patates.
On a marché pendant 20 minutes.
On a planté des patates et on a bu du coca, de l'Orangina.
On est repartis 1h30 après et on est rentrés.
Sur le chemin, on a vu quelqu'un qui nous a dit bonjour !

Théo CM2
Le jeudi 9 avril, nous sommes allés planter des patates à Liniers.
J'en ai planté avec Arnaud, Johan, Rémy, Jonathan et Antoine V. avec comme adulte Jacky Surreau.
On a fait un rang de patates et les autres groupes en ont fait 2 autres.
On a bu du coca et du fanta et on a mangé des gâteaux.
Puis on est revenus à l'école.

Marc CM2
Plantation de patates
Nous y avons passé l'après-midi.
On a marché 30 minutes aller et 30 minutes retour.
Nous avons planté des pommes de terre, on a planté des charlottes, des rosabelles, des rattes et des bintjes.
Après avoir planté les pommes de terre nous avons bu du coca et d'autres boissons.
Et puis on est rentrés à l'école.

Rémy CM2
Bonjour, on a planté des patates à côté du stade, le jeudi 9 avril.
Il y avait Jacky Surreau et Josette...
On a planté de la rosabelle, la charlotte, la ratte, la bintje toute la classe ensemble, en plusieurs groupes.
Dans notre groupe il y avait : Antoine V., Théo, Johan, Jonathan, moi et Arnaud, le groupe de Jacky Surreau.
On a parcouru 2 km pour y aller : école à stade.
Et ça s'est bien passé.
On ira les voir au mois de juin quand elles auront poussé.

Camille C. CM2
Je suis allée planter des patates Jeudi 9 avril avec l'école.
On a marché 30 min. pour y aller.
Il y avait Josette, Jacky et ...
J'étais dans un groupe de six et ce n'était que des filles.
On a planté des Charlottes, après on a bu du coca-cola et on est repartis vers l'école.


Les enfants ont bien travaillé dans une ambiance ludique, ont découvert l'existence de nombreuses variétés, bref, ils ont appris tout en passant une bonne journée comme il en ressort de leurs témoignages.



Sur la photo regarder comme les enfants sont attentifs et leur maître heureux.
C'est promis, ils reviendront en juin, non pas pour collecter les doryphores, comme les enfants du temps de la seconde guerre mondiale, mais tout simplment savourer le résultat de leur labeur, constater l'état de la pousse, occasion peut-être, de la part de leur maître, d'une belle leçon d'obsertvation in situ.











dimanche 5 avril 2009

Conférence:L'arrivée tardive de la pomme de terre en France
















Pour lancer la nouvelle saison, l'association a invité Jean Pierre Clément, professeur honoraire de Civilisation d'Amérique latine à la Sorbonne, pour une conférence sur l'arrivée de la pomme de terre en France.





Devant un parterre réunissant presque tous les membres de l'association , Jean Pierre Clément nous a tenu en haleine toute la soirée sur cette page d'histoire de la pomme de terre. Cette dernière, originaire à la fois des montagnes élevées du Chili et du Pérou, a paradoxalement fait une entrée tardive sur notre territoire, seulement en fin XVIIIe siècle. Ce sont les famines et les disettes, dues au manque de céréales dans une France alors relativement peuplée, qui ont poussé des hommes comme Parmentier, suivis par la noblesse et la royauté, à lever les nombreux préjugés qui avaient cours à l'encontre de ce légume.





Quelques vues des zones montagneuses andines où les indiens cultivent encore selon un mode ancestral d'autres variétés de pommes de terre, différentes des nôtres, ont permis à Jean Pierre Clément de montrer sa passion, sa grande connaissance de ces contrées d'Amérique latine.
Les membres de l'association ont été passionnés par cette soirée, par les talents, l'humanité, les capacités d'analyse et la pédagogie du conférencier. Le tout s'est terminé par un pot de l'amitié très chaleureux. Le Président, Jean-Claude Rocher, a remis à Jean Pierre Clément un petit échantillon de notre production 2008. Un cadeau symbolique exprimant notre reconnaissance.

Pour retrouver les vues de la culture de pommes de terre (papas) au Pérou, aller sur le site internet:www.lactualite.com/images/perou/patate ( c'est le "Parque de la papa" : le Parc de la pomme de terre.



Au cours de cette soirée, les membres ont également précisé leurs choix personnels de semences et en ont acquité le prix .





Une bonne soirée pour cette première dans le domaine culturel .

samedi 31 janvier 2009

Assemblée générale de la saison 2009
















Le Président ouvre la séance sur des informations concernant les adhérents, avec entre autres, le rappel du décès de notre doyen Henri Roy ( 95 ans). L'association regroupe 24 familles adhérentes sur la commune et 6 membres bienfaiteurs.

Le bilan financier est positif et décision a été prise de faire un don de 50 kg de poemmes de terre à la banque alimentaire locale.

Le bureau a été élargi et passe ainsi de 3 membres à 8 : les nouveaux sont Mathilde Jaladeau, Jean-Guy Jallais, Bernard Caillon, Pierre Guibert et Annick Taupin.

Le tarif de la cotisation reste à 5 euros.

Pour la saison 2009, un achat collectif de semence a été proposé avec 4 variétés : Mona lisa, charlotte, Rosabelle, stemster.

L'association plantera également diverses autres variétés de façon à enrichir la collection déjà amorcée qui avait été l'an dernier exposée aux journées du patrimoine et à la journée des associations à Lavoux.

Il a été également décidé de proposer une action éducative aux élèves de CM du regroupement pédagogique. Ces élèves viendront de Lavoux pour les différentes étapes de la culture.

Une proposition culturelle est retenue pour ce printemps : projection de 2 petits documentaires issus de la télévision suivie d'une courte conférence autour de l'histoire de la pomme de terre, le vendredi 3 avril à 20h15 à la salle communale.

La soirée s'est terminée de façon festive autour d'une galette des rois partagée par la vingtaine de personnes présentes. Le bureau a tenu à honorer son nouveau doyen en la personne de Roland Guibert, toujours aussi actif et enthousiaste.