Un bon bilan pour 2009.

Notre association linaroise des "planteurs de patates" a connu une bonne année 2009, voire même une très bonne année si on en juge par la récolte qui fut exceptionnelle.
Pour sa deuxième saison, l'association connait un franc succès, le nombre des adhérents est en augmentation, et le bureau s'est élargi à huit membres : aux trois fondateurs, Jean-Claude Rocher, Jacky Sureau et Josette Bernard, se sont adjoints Mathilde Jaladeau, Jean-Guy Jallais, Bernard Caillon, Pierre Guibert et Annick Taupin.

Tous les objectifs ont été honorés cette année 2009.

- La convivialité autour de la plantation et de la récolte est indéniable. Cinq variétés ont été plantées : bintje, monalisa, charlotte, rosabelle et stemster. L'achat collectif de semence laissait à chaque membre le choix de sa variété et de sa quantité désirées. La nouvelle arracheuse, une Gebrüder Lesser (d'avant 14!), remise en état, nous a donné pleine satisfaction. La convivialité, si importante dans nos villages à une époque où trop de gens s'ignorent, a été également entretenue par une soirée jeux en hiver.

- la solidarité fut au rendez-vous, par aide ou par dons aux personnes âgées, ainsi qu'à la banque alimentaire.

- L'association entretient également un panel de plus en plus large de variétés de "collection" - une trentaine actuellement- qu'elle présente au public, comme ce fut le cas lors des journées du patrimoine en automne.

-L'action éducative a été bien marquée par la venue à deux reprises des enfants du CM2 de Lavoux, avec leur maître J.Mathé. Les enfants ont participé à la plantation, ont aidé au ramassage des doryphores et ont découvert, pour la plupart, comment poussait ce légume habituellement connu uniquement sous forme de frites.

- Le regard culturel sur la pomme de terre a été magistralement illustré par la conférence de Jean-Pierre Clément, qui a relaté avec brio, les péripéties de l'arrivée de la pomme de terre en France.

Si pour nous, 2009 fut un bon cru, il n'y a aucune raison que 2010 ne soit pas également une bonne année, mais en agriculture, personne encore ne maîtrise les conditions climatiques, et c'est heureux!